Automédication

Poverty, poor access to hospitals and health centers, poor reception and unscrupulous behavior of healthcare professionals in these facilities, some of whom lack the required qualifications, and the exorbitant price of pharmaceutical products are just some of the factors that push people to self-medicate. This practice exposes those who engage in it to numerous health risks, including the risks of resistance, intolerance, or overdose. This is the case for paracetamol (the most widely used self-medication), whose repeated use promotes the development of hepatitis, which can lead to death. This is also the case with sildenafil (Viagra), responsible for some sudden stroke deaths in hostels, when those seeking virile exploits resort to this aphrodisiac without medical advice. In Chad, this increasingly widespread practice is fueled by the proliferation of “Tchoukou doctors,” some of whom set up their stalls in front of public health facilities, to the detriment of the powerless or lax Ministry of Health. Final advice: “Over-the-counter medications are largely harmful to health, and this silence from the authorities kills more than bullets.”

La pauvreté, le faible accès des populations aux hôpitaux et aux centres de santé, le mauvais accueil et au comportement véreux des professionnels de santé dans ces formations sanitaires, des professionnels de santé dont certains n’ont pas le profil requis, le prix exorbitant des produits pharmaceutiques, tels sont quelques-uns des facteurs qui poussent les populations à l’automédication.. C’est une pratique qui expose à de nombreux risques sanitaires pour ceux qui s’y adonnent, notamment les risques de résistance, d’intolérance ou de surdosage. C’est le cas pour le Paracétamol (le plus utilisé en automédication), dont l’usage répété favorise la survenue de l’hépatite pouvant entrainer la mort. C’est aussi l’exemple du Sildénafil (viagra), responsable de certains décès subits par AVC dans des auberges,lorsque des candidats aux exploits virils font appel à cet aphrodisiaque sans un avis médical. Au Tchad, cette pratique qui prend de plus en plus de l’ampleur est favorisée par la prolifération des « docteurs Tchoukou », dont certains installent leurs étals en face des formations sanitaires publiques, au grand du Ministère de la santé, impuissant ou laxiste. Conseil ultime : « les médicaments en vente libre sont en grande partie nocifs pour la santé et ce silence des autorités tue plus que les balles ».